Contraste²

Vision imaginaire de l'arrondissement

Le premier shooting d'une longue série collaborative vient de se dérouler en plein Paris.
L'intention était simple : faire de la photographie de mode avec les codes urbains,
uniquement en collaboration, dans le partage et la créativité.

La composition photographique
et la couleur permettent le contraste

Le développement d'un style surréaliste sobre avec des notes de couleurs vives
s'est révélé plus complexe qu'anticipé.
C'est souvent très difficile de réussir à rendre la rue très graphique et à la limite du réel,
mais ça fonctionne plutôt bien dans ce contexte.

L'approche photographique mise sur le contraste que le flash et les
ombres apportent, mais c'est aussi le contraste entre la ville terne et la couleur.
Les cadrages sont très peu variés, on a beaucoup utilisé le plein pied.
S'approprier cette tendance du plein pied dans la mode, c'est aussi explorer le champ des possibles.

Profils croisés, regards multiples

La diversité des profils était très importante pour mener ce projet à bien.
On a réussi à avoir des clichés iconiques,
c'était bien de représenter la diversité de la ville et de l'arrondissement.

Chaque participant apportait sa propre vision,
ses références, son énergie.
Cette variété de regards n'était pas calculée,
elle s'est imposée naturellement au fil des rencontres et des échanges.

Le stylisme accessible à tous, même dans l'art

Il y a eu deux collaborations dans le stylisme.
La première, c'était la collaboration avec Alexandro Fratelli,
une marque de luxe indépendante parisienne, et Alatone la friperie parisienne.
Avoir de la couleur et du contraste à travers les textures et les motifs,
ça rajoute encore une couche à la courbe visuelle qu'on a voulu créer.

Ces partenariats ne sont pas des placements produit traditionnels.
Ils s'inscrivent dans la logique collaborative du projet :
chaque marque apporte son univers, ses pièces,
son identité, sans hiérarchie ni première place.

Le média de destination, ce n'est pas juste Instagram

Faire de la photographie qu'on pourrait avoir dans un magazine mais aussi dans une galerie d'exposition,
c'était un des buts du shoot.
L'idée était de créer des images qui fonctionnent dans les deux contextes,
sans sacrifier ni l'aspect commercial ni l'aspect artistique.

Que chacun rentre chez lui avec des photos, tout le monde est content.
Cette économie du partage change la donne :
plus de client qui commande et de prestataire qui livre,
mais des collaborateurs qui créent ensemble
et repartent chacun avec le fruit de leur travail commun.

Passion POST-PROD

La retouche photo et la post-production font partie de notre arsenal,
et c'est aussi un terrain de jeu créatif
que de faire de la retouche quand justement le thème s'y prête.

L'approche post-production permet d'amplifier les contrastes déjà présents lors de la prise de vue.
Accentuer les couleurs, jouer avec les ombres et les lumières,
c'est prolonger l'intention créative au-delà du shooting.
Cette étape devient partie intégrante du processus collaboratif.

Cette première expérience ouvre la voie à d'autres collaborations.
L'intention est de développer cette approche sur d'autres arrondissements,
avec d'autres profils, d'autres marques.
L'idée étant de documenter Paris créatif autrement,
loin des circuits habituels et des productions formatées.

Le format collaboratif semble répondre à une attente réelle des créatifs parisiens.
Reste à voir comment cette série évoluera et quels territoires elle explorera ensuite.