k19

Storytelling IA, film court du futur

Genèse de K19

Premier film court réalisé entièrement en intelligence artificielle, qui a connu beaucoup de succès sur les réseaux sociaux, et qui a inauguré le lancement de visionultra, le début d'une grande histoire.

Samir qui vient de perdre son ami d'enfance Karim, ressuscite son ami dans le corps d'un robot transhumain,
c'est une vidéo sans dialogue et avec une voix narrative, celle de Salim Keddouh qui prête aussi son image pour le film.

Ce projet marque un tournant : plus qu'un simple test technique,
K19 devient le manifeste de visionultra.
Une façon d'annoncer notre territoire créatif en questionnant
directement l'avenir de l'humanité par l'IA

Génération totale, réalisme troublant

Tout a été créé en intelligence artificielle, des fois grâce à la génération de texte et des fois de text to video,
et le résultat est plutôt bluffant, on a même eu plusieurs retours de gens
qui nous disaient qu'ils pensaient que c'était vrai à des moments.

Cette confusion entre réel et artificiel était exactement ce qu'on recherchait.
L'IA ne copie pas seulement la réalité, elle la réinterprète,
créant cette zone troublante où l'audience doute de ce qu'elle voit.

Défi de cohérence, pari narratif

Le défi c'était surtout dans la cohérence des personnages,
de faire des protagonistes des images qui leur ressemblent et les générer sans avoir de dinguerie à l'image,
on avait aussi un doute au niveau de la crédibilité narrative et du réalisme,
mais après avoir tout généré et tout monté, tout passait bien.

Cette cohérence visuelle était cruciale pour maintenir l'immersion.
Chaque génération devait respecter l'identité des personnages tout en servant la progression narrative
un équilibre délicat entre contrôle technique et lâcher-prise créatif.

Process maîtrisé, apprentissage constant

Le process c'était écrire le texte le faire enregistrer, prendre en photos les deux acteurs Salim et moi (parce que oui K19 c'est Khaled Maizi), ensuite générer les images et ensuite générer les vidéos, quand on a tout ça on peut monter et étalonner etc.

En tout et pour tout on a passé pas mal de temps sur le projet, car c'était l'occasion de mettre à l'œuvre nos compétences, et bien le temps d'apprendre ce qu'on savait pas.

Ce temps d'apprentissage était essentiel. K19 nous a permis de maîtriser les outils IA tout en développant une méthode de travail reproductible. Chaque étape du process a été pensée pour optimiser les suivantes.

Métaphore assumée, message universel

L'histoire on l'a choisie car l'IA ça fait fantasmer sur le futur de l'homme, c'est aussi mêler le transhumanisme la vie la mort, et là y a une nécessité d'utiliser l'intelligence artificielle car Samir perd son ami et veut le faire revivre, c'est aussi un clin d'œil à la nécessité des peureux qui pensent que l'IA va les gober, t'as ceux qui ça immobilise et ceux qui ça transcende.

Cette histoire résonne avec les questionnements actuels sur l'IA :
entre fascination et terreur, entre opportunité et menace.
K19 propose une voie médiane,
où la technologie sert l'émotion humaine plutôt que de la remplacer.

Validation créative, outil démocratisé

Ce projet fut la preuve pour nous qu'on va dans la bonne direction, et qu'au final,
l'IA c'est comme un feutre d'une certaine épaisseur dans ma trousse de feutres à dessin,
on aura donc pas peur de grossir le trait tout en respectant chacun.

Cette métaphore du feutre capture parfaitement notre philosophie :
l'IA n'est ni révolution ni menace, mais un nouvel outil créatif.
À nous de choisir l'épaisseur du trait, l'intensité de la couleur, la subtilité du message.